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NIKON SB-900

 

Artiste-photographe d'architecture, d'animaux et de paysages en "Pays" de Bray, qui n'a eu de cesse d'exploiter exclusivement la lumière naturelle du jour disponible, il était vraiment tout à fait improbable voire invraisemblable que j'en vienne un jour à investir dans un flash cobra et cela d'autant plus que je ne me suis jamais caché sur l'opinion extrêmement négative que j'avais d'un flash dans le contexte de mes travaux. Or, de plus en plus sollicité, notamment dans mon milieu professionnel pour conduire des reportages incluant des sujets humains, il me fallu me résoudre à me remettre en question sur cet accessoire tant détesté afin de pouvoir étendre mes compétences à d'autres pratiques, notamment sur les techniques du portrait.

Il existe en effet certaines situations de luminosité tellement difficiles, surtout en intérieur, qu'il devient indispensable de savoir travailler avec une lumière d'appoint. Passée la sensibilité de 1600 ISO, le travail en lumière naturelle accuse des limites très frustrantes, notamment pour les instantanés que seul un flash permet de dépasser, en permettant notamment de travailler à des sensibilités plus basses (100, 200, 400, 600 ou 800 ISO) pour obtenir un modelé d'image bien meilleur. C'est donc dans l'optique de m'approprier très sérieusement le travail au flash que j'ai investi à la fin du mois d'octobre 2010 dans l'excellent NIKON SB-900, seul flash très haut de gamme de la firme NIKON reconnu parmi les professionnels, étant en mesure de me permettre de tirer pleinement partie d'une seconde source de lumière afin de contrebalancer intelligemment une ambiance lumineuse très déficiente.

Doté du fameux mode iTTL BL (parmi les nombreux modes proposés tels que le i-TTL, Auto, Distance, Manuel ou Stroboscopique), ce flash m'a permis très rapidement d'obtenir de très bons résultats en intérieur et sur des portraits grâce à cet automatisme de grande qualité qui permet un dosage très précis de la puissance du flash, ayant pour conséquence d'ajouter dans l'image la dose la plus juste de lumière supplémentaire, sans pour cela gâcher l'ambiance lumineuse initiale sur le sujet principal comme dans l'arrière-plan. Contrairement à son prédécesseur (le SB-800), le SB-900 permet véritablement le reportage puisqu'il autorise l'utilisation de mon NIKON 18-200mm VR II et même de mon ultra-grand-angulaire SIGMA 10-20mm (avec un vignettage de la source lumineuse du flash bien contrôlé) grâce à sa large plage d'illumination qui couvre les focales de 17 à 200mm (sans diffuseur) ou de 14 à 200mm (avec le diffuseur en place) - La plage de l'ancien SB-800 était limitée quant à elle à une focale maximum de 105mm.

Et à cela s'ajoute la compatibilité de ce flash avec le format FX (Full format 24x36 de chez NIKON) ce qui pérennise cet achat, en projetant que peut-être un jour, le format FX se démocratisera face au format de capteur courant DX qui équipe encore la plupart des boitiers reflex numériques de la firme tel que le D300s, le D90 ou bien encore le nouveau D7000.

Enfin, de concert avec les fonctions de mon D7000, on retrouve tout ce qu'il est possible de faire avec un flash digne de ce nom :

  • Synchronisation lente (Combinaison du flash avec un temps d'exposition inférieur à 1/60ème de seconde)

  • Synchronisation sur le premier rideau

  • Synchronisation sur le second rideau

  • Synchronisation ultra-rapide ou "fill-in" pour illuminer un visage dans l'ombre en extérieur, sans l'effet "fromage blanc"

En me lançant dans cet achat si inattendu, je ne pensais pas initialement que j'en viendrais à découvrir un nouveau monde de techniques et de créativités, autant passionnantes les unes que les autres, visant à obtenir la lumière la plus douce et l'image la plus naturelle possible, avec une source de lumière aussi artificielle que celle d'un flash ! En somme, je remarque qu'apprendre à travailler au flash représente pour moi, ni plus ni moins, qu'une continuité créative beaucoup plus technique que celle utilisée depuis 2005, si ce n'est qu'il s'agit désormais de travailler sur des sujets proches (situés à moins de 20 mètres) non-statiques sur lesquels la technique de la longue pose traditionnellement utilisée en intérieur, n'est pas compatible, sauf s'il s'agit de pratiquer le flou artistique délibérément !!!... Malheureusement, il ne me semble pas que le flou soit justement du goût de ceux qui me sollicitent pour leurs reportages !

  

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